jeudi 10 juin 2010

Acte I scène 1

Ouverture du rideau sur la salle à manger de la famille La Tanche-Briac.
Sur la longue table un ordinateur portable ; de part et d’autre de la table, 2 chaises.
La mère de Jean-Jacques est assise en bout de table côté jardin (à gauche de la scène pour les spectateurs).
Marie-Louise, la gouvernante, entre côté cour, traverse la scène et lui verse une tasse de thé.


La mère tout en regardant sa montre : Marie-Louise, s’il vous plait, ayez l’obligeance d’aller réveiller Jean-Jacques.
Marie-Louise : Bien, Madame.
Elle ressort du côté cour. La mère reste seule et pianote sur le clavier de son ordinateur.
Jean-Jacques arrive par le côté cour, habillé d'un blazer avec son bandana en pochette. Il se coiffe devant le miroir.

Jean-Jacques : Bonjour, mère. Il s’assied sur la chaise côté cour.
Mère : Bonjour Jean-Jacques. Vous semblez avoir bien dormi. Elle continue à pianoter. Votre journée d’hier s’est-elle bien passée ?
Jean-Jacques : Oui, j’ai eu 16 en mathématiques, 15 en histoire… Il hésite. Je suis collé mercredi… Voyant qu’elle ne l’écoute pas. Les aliens ont attaqué le collège… Il attend une réaction, qui ne vient pas. Et vous ne m’écoutez pas, comme d’habitude !
Mère sans lever le nez de son ordinateur : Ah oui oui, très bien ce 19 en géo ! Jean-Jacques soupire. Moi aussi, j’étais première en géo ! Vous allez être en retard, ne traînez pas et avalez vite votre velouté d’œufs brouillés aux truffes de Trafalgar. Elle regarde à nouveau sa montre. Je file, il faut que j’y aille.
Jean-Jacques : Bonne journée, Mère.
La mère sort par le côté jardin. Marie-Louise entre côté cour et commence à débarrasser la table.
Marie-Louise : Vous avez terminé ? Au fait, qu’est-ce que c’est que cette histoire d’aliens ?
Jean-Jacques : Tu écoutes aux portes, maintenant ? Au moins, toi, tu m’écoutes ! Au fait, tu peux me tutoyer, ma mère est partie.
Marie-Louise : Tu t’habilles comment, aujourd’hui ? Elle ressort avec la vaisselle de la mère. Je suppose que je t’apporte le sweat de la semaine dernière, bien sale ? Elle rapporte le sweat-shirt en le reniflant d’un air dégoûté.
Jean-Jacques : Oh Marilou, tu es une vraie mère pour moi !
Elle sort.

Chanson "Jean-Jacques et Jacky" (chorale). Jacky finit son petit déjeuner, puis se lève de table, enlève son blazer, enfile son sweat-shirt, se décoiffe et met son bandana autour du cou, puis vérifie le contenu de son sac, sortant quelques vêtements (baggy...) et une bombe de peinture.

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