Devant le château de Versailles en construction, côté jardin. Au milieu de la scène, un arbre, et un peintre en train de peindre l'arbre. Côté cour, un cuisinier aux fourneaux.
Les personnages entrent côté cour et se dirigent vers le château.
Jean-Jacques : Ouah ! C’est trop de la balle !
Vincent : Grave, mec, ça déchire !
Ils font un jeu de mains.
Claudine : Gloups… C’est vachement grand !
Gabrielle : Vite, il faut que je prenne des notes ! Elle sort son carnet et arrache une dizaine de feuilles.
Véronica : Mmh, vous n’avez jamais vu ça ? Ca ressemble à chez moi, vous êtes vraiment des boulets !
Claudine : Mais on est où au fait ?
Le Grand Dauphin entre, en tenue de chasse.
Grand Dauphin : A Versailles, très chère !
Véronica : On t’a pas causé, OK ?
Grand Dauphin : On ne parle point comme ça au Grand Dauphin ! Une sonnerie de trompe retentit. Oh, il faut que je retourne chasser avec le Roi mon père. Serez-vous présents au bal ce soir ?
Il quitte la scène. Les autres le regardent s’éloigner.
Gabrielle : Un bal ? Un prince charmant ?
Noir. On entend une musique de bal.
Claudine : Hou hou ! Vous n’avez pas oublié quelque chose ? L’antidote !
Gabrielle : On n’a qu’à faire des équipes !
Jean-Jacques : Alors… Gabrielle avec Véronica…
Véronica : Ah non mais là tu rêves ! Moi, avec cette grosse paumée de la life ?
Gabrielle : Sympa…
Jean-Jacques : Bon, Gabrielle et Claudine ensemble, et Vince, toi et moi, seuls.
Vincent : Ah non mais moi, seul, je vais faire un carnage ! Je préfère encore avaler l’emballage de mon hamburger !
Jean-Jacques : Bon ben…
Claudine : T’as qu’à venir avec nous, si tu veux !
Jean-Jacques : Rendez-vous ici au coucher du soleil ! Chacun commence à s’éloigner. Et au fait, essayez de vous trouver un costume, histoire de ne pas paraître trop tartes !
Véronica : Compte sur moi !
Ils quittent la scène, sauf Jean-Jacques qui se rapproche du peintre.
Jean-Jacques : Bonjour, monsieur.
Le peintre sans s’interrompre : Ah ! bonjour…
Jean-Jacques observe le tableau, puis arrache le pinceau des mains du peintre et se met à peindre : Là, du rouge, et par ici…
Le peintre : Mais arrêtez, que faites-vous ?
Jean-Jacques : Ben… je peins l’arbre !
Le peintre : Mais je l’ai déjà peint ! Regardez comme il est ressemblant !
Jean-Jacques : Mais non ! Il prend la palette du peintre et va taguer l’arbre.
Le peintre : Je crois, jeune homme, que vous avez omis un petit détail : les arbres ne sont pas rouges et ne sont surtout pas faits pour être «peints» ! Il observe Jean-Jacques. Mais… que faites-vous là dans cette tenue ?
Jean-Jacques : Je viens de l’année 2011, je suis arrivé grâce… et puis non, c’est trop compliqué ! En gros, je cherche l’antidote qui est censé sauver la Terre. Seriez-vous au courant de quelque chose ?
Le peintre : Non, désolé, mais commencez déjà par arrêter de peindre les arbres car cela aidera la Terre d’une manière différente mais utile tout de même.
Jean-Jacques gêné : Merci pour le conseil et pour l’antidote, je continue mes recherches… Il s’éloigne, le peintre se remet à peindre.
Vincent, Gabrielle et Claudine s’approchent du cuisinier, qui a des plantes à la main.
Vince : Euh… bonjour, vous n’auriez pas vu un antidote, par hasard ?
Le cuisinier : Je ne vois pas de quoi vous parlez… Vous pourriez être plus précis ?
Gabrielle : Ben… de l’antidote… Il la regarde d’un air ahuri. Pour sauver la Terre…
Vince lui coupant la parole : Mmh… ouais, au fait c’est quoi, ce que vous tenez à la main ?
Le cuisinier : Ce sont des plantes aromatiques.
Vince : Et ça sert à quoi ?
Le cuisinier surpris : A donner du goût aux aliments.
Claudine : Et ça coûte cher ?
Le cuisinier de plus en plus intrigué : Plus ou moins…
Vince : Et y’en a dans les hamburgers ?
Le cuisinier : Je vous demande pardon ?
Claudine : Vous connaissez sûrement les hamburgers, les frites avec l’emballage et le cadeau et tout…
Le cuisinier : Je ne vois absolument pas de quoi il est question ! Mais de quel pays venez-vous pour me parler de ça ?
Gabrielle : Hum… Vous n’avez pas un peu l’impression de changer de sujet ?
Claudine : Si, t’as raison. On parlait de l’antidote.
Gabrielle : Oui ! En effet, vous ne seriez pas au courant de quelque chose là-dessus ?
Le cuisinier : Non, désolé… Mais votre histoire d’emballage et de cadeau ne me dit rien qui vaille. En effet, je ne pense pas que ça puisse vous aider à sauver la Terre.
Vince, Claudine, Gabrielle ensemble : Oui… vous avez peut-être raison, merci.
Le cuisinier : Il n’y a pas de quoi !
Vince, Claudine, Gabrielle ensemble : Au revoir !
Gabrielle montrant l’arbre : Au fait, ces pommes là-bas, elles sont bio ?
Vince, Claudine ensemble : Oh ! Lâche-nous avec ça, tu veux ?
Noir?
(après correction d'Eléonore-Marie)
Véronica : Hé ! Devinez quoi ? J’ai rencontré…
Jackie la coupant : Laisse-moi deviner, t’as rencontré Brad Pitt qui t’a proposé de venir en tournée avec lui, et il t’a même demandée en mariage !
Vince : Mais mec, on n’est trop pas au 21ème siècle, alors le Brad «chépuquoi», là, c’est un peu limite !
Gabrielle : Quoi ? Brad «chépluquoi» ? Tu oses appeler le plus beau garçon de la terre Brad «chépluquoi» ? Mais vraiment…
Véronica énervée : Bon, vous m’écoutez ? J’ai donc rencontré une jeune femme qui est servante de la célèbre dame de Montespan, elle est méga-cool car elle m’a donné une tenue !
Claudine : Ouais, c’est vrai, je me demandais comment t’étais fringuée !
Jackie : C’est sûr ! T’as l’air d’une pauvre vieille avec ton tablier ! Il prend une voix aiguë. La cuisine, c’est pas ici mais au château !
Véronica : Au moins, ici, ça ne choque pas ! Bon, elle m’a donné cette tenue, je lui ai demandé si elle savait où était l’antidote, et elle m’a dit en rigolant qu’elle ne savait pas de quoi je parlais ! Mais elle m’a dit que peut-être c’était nous qui inconsciemment l’avions, enfin c’est pas logique car chez moi y’a que des trucs intéressants, pas un antidote ! De plus je ne me rappelle pas en avoir commandé un les noëls derniers, j’avais demandé 3 sacs roses, 5 bleus, 1 bague…
Jackie : Enfin, tu vas pas nous faire le contenu de tes listes, si on estime qu’elles sont comme les miennes, c’est-à-dire une moyenne de 50 à 60 cadeaux. Mais ne nous éloignons pas du sujet, chez moi il ne pourrait pas non plus y avoir l’anti…
Gabrielle : Mais non, pas chez nous, mais peut-être à notre époque !
Claudine : Mais c’est pas cohérent ! Car apparemment Véru ne lui a pas dit qu’on venait du 21ème siècle ! En tout cas, elle ne l’a pas précisé.
Véronica s’énervant de plus en plus : Alors, qu’on soit claires, UN je m’appelle Véronica, DEUX mon surnom n’est pas Véru mais Véro, et seulement pour les intimes, et TROIS, je lui en ai vaguement parlé mais j’ai renoncé quand j’ai vu la tête qu’elle faisait !
Vince : C’est bon, c’est pas la peine de te vénère ! En tout cas, moi j’ai faim !
Jackie : Oh, arrête, tu me fais penser au McDo !
Vince rêveur : Oh oui ! les frites…
Jackie sur le même ton : … les Royal Cheese…
Claudine : Hé ! ho ! L’antidote !
Véronica : Mais arrête de nous saouler avec ça ! Qu’est-ce qu’on fait depuis ce matin ?
Gabrielle : Mais calmez-vous !
Véronica : Oh, toi, on t’a pas causé, OK ? Franchement, quand les paumées se mettent sur votre chemin…
Vince : Ah, les filles ! Bon, on va simplfier, on rentre, on cherche, on trouve et on va manger. Jackie ?
Jackie : Oui ?
Vince : On se fait un McDo ?
Jackie : OK, super. Top. Pas de problème.
Gabrielle : Alors en avant toute !
Claudine : Euh… au fait, c’est quel bouton, déjà ?
Véronica : Le 3, si mes souvenirs sont bons.
Jackie : Bon, on va essayer. Il sort le téléphone.
Noir.
jeudi 10 juin 2010
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